Thérapie individuelle relationnelle
Prendre soin de ses relations c'est prendre soin de soi
Thérapie individuelle relationnelle à Paris – Approche systémique brève
Quand on vient seul.e, on ne vient jamais vraiment seul.e
Nous ne vivons jamais “en dehors” des liens.
Nos histoires, nos loyautés, nos modèles, nos relations passées et présentes voyagent avec nous.
Quand une personne consulte en individuel, ce qui fait souffrir est pris dans un contexte : un couple, une famille, un travail, une amitié, une culture, une pression sociale, une place assignée.
La thérapie relationnelle individuelle ne cherche pas “ce qui cloche en vous”.
Elle s’intéresse à ce qui se passe entre vous et ce qui vous entoure :
une relation, une situation, une injonction, un héritage, un système dans lequel vous avez dû trouver votre place.
Ici, on ne parle pas de failles ni de défauts.
On parle de ressources, d’adaptations, de stratégies de survie, d’histoires, de normes, d’expériences sociales et des effets qu’elles produisent.
Vous vous reconnaissez peut-être si…
• Vous doutez de votre relation ou d’un choix affectif
• Vous vous sentez en décalage, “trop”, “pas assez”, “différent.e”
• Certaines relations vous épuisent ou vous abîment
• Vous répétez des schémas (attachement, dépendance, fuite, attraction du même type de partenaire…)
• Vous vivez une séparation ou un deuil
• Vous souffrez dans votre couple ou votre famille
• Vous êtes pris.e dans une dynamique familiale compliquée (loyautés, culpabilité, rôle assigné)
• Vous faites face à une situation injuste, violente ou harcelante
• Vous avez du mal à poser vos besoins ou à trouver votre place
• Vous vous sentez confiné.e dans une version de vous-même qui ne vous ressemble plus
Ces difficultés n’ont rien d’anormal. Elles témoignent souvent d’un système (relationnel, familial, social, professionnel) devenu trop étroit pour vous aujourd’hui.
L’approche systémique en thérapie individuelle
Une autre manière de comprendre ce que vous traversez
La plupart des approches psychothérapeutiques classiques se centrent sur l’individu, ses émotions, son passé intime ou sa biologie.
Elles peuvent parfois donner l’impression que “le problème est en nous”.
La systémie propose un autre regard.
✔️ 1. Vous n’êtes pas un symptôme
Aujourd’hui, on s’auto-diagnostique vite : anxiété, hypersensibilité, attachement anxieux, dépendance affective…
Ces mots peuvent aider, mais ils finissent souvent par réduire.
La systémie remet du sens :
- l’anxiété est une émotion, pas une pathologie
- l’estime de soi est un processus relationnel, pas un trait fixe
- vos réactions sont souvent logiques dans un environnement exigeant
- vos blocages sont des protections anciennes, pas des défauts
La systémie refuse les raccourcis et redonne une perspective plus juste.
✔️ 2. On explore vos liens, vos héritages, vos rôles
On regarde comment vos modèles relationnels, vos peurs, vos loyautés, vos manières d’aimer ou de vous adapter se sont construits.
Sans jugement. Avec curiosité.
✔️ 3. On identifie les tentatives de solution
Ce que vous faites pour aller mieux peut parfois maintenir le problème :
éviter, vous suradapter, anticiper, vous taire, surinvestir…
Ces stratégies ont eu un sens.
Elles ne fonctionnent plus aujourd’hui.
On ouvre d’autres possibilités, à petits pas.
✔️ 4. Vous retrouvez du pouvoir
La systémie cherche le mouvement, pas l’analyse infinie.
Elle vous aide à :
- prendre des décisions alignées
- poser des limites
- sortir de cycles relationnels répétitifs
- retrouver votre créativité et votre capacité d’action
- cesser de porter la charge émotionnelle seul.e
- voir au-delà du symptôme et de l’étiquette
Et l’amitié dans tout ça ?
L’amitié est une relation affective à part entière : elle soutient, secoue, construit… et parfois elle fait mal.
Pourtant, elle reste rarement reconnue comme un lien qui mérite soin et accompagnement.
Vous pouvez consulter pour une difficulté amicale si vous traversez :
• un conflit, des incompréhensions, un éloignement
• une jalousie, un sentiment d’abandon ou de mise à l’écart
• une relation asymétrique, pesante ou qui vous épuise
• une rupture amicale ou un deuil difficile à vivre
En approche systémique, l’amitié est un espace d’attachement avec ses attentes, ses loyautés, ses peurs, ses besoins.
Nous pouvons explorer ce qui se rejoue dans vos liens : votre manière d’entrer en relation, vos limites, vos répétitions, les contextes qui influencent vos attachements.
Parce que l’amitié façonne profondément nos vies, elle mérite, comme les autres relations importantes, un espace pour être comprise et apaisée.
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Je vous reçois en cabinet à Paris 11 le mardi et samedi ou en ligne le reste de la semaine.
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Ma posture
Sensible à toutes les formes de violences, discriminations et injustices sociales, j’envisage les problématiques de santé mentale sous un angle interdisciplinaire où les violences systémiques traversent les représentations et les constructions identitaires. Je cherche ainsi à garantir un accueil sécurisé pour les personnes concernées par les discriminations systémiques.
J’assume un cadre situé, au delà du sujet, les réalités oppressives du champ social (s’exerçant notamment sur les femmes, les personnes racisées, les personnes porteurs d’un handicap visible ou invisible, les personnes LGBTQIA+…), en étant attentive à ne pas les reproduire dans ma pratique.
Ce cadre permet de ne pas nier les réalités vécues et éviter :
- une pathologisation par méconnaissance,
- une victimisation qui supprime le pouvoir d’action,
- un déni des réalités oppressives systémiques quotidiennes qui participent à la (dé)construction identitaire du sujet.
Je ne me considère pas comme experte de ces champs mais cela était primordial pour moi de me positionner clairement. Cela entre aussi dans ma vision systémique des choses. Je cherche ainsi à garantir un accueil le plus sécurisé pour les personnes concernées par les discriminations systémiques.
faq
Est-ce une thérapie "brève" parce ce que ça se règle en quelques séances ?
Pas forcément. Le terme « thérapie brève » est réducteur et ne signifie pas que tout se règle instantanément ou en un temps record. Il désigne plutôt une approche ciblée, efficace et limitée dans le temps, qui se distingue des thérapies longues traditionnelles, comme celles d’inspiration psychanalytique.
En thérapie brève systémique, on ne cherche pas à analyser longuement le passé, mais à comprendre comment le problème fonctionne aujourd’hui, et surtout comment il se maintient. Le travail se concentre sur un objectif précis et réaliste de changement, défini ensemble, et sur des actions concrètes pour faire évoluer la situation.
En moyenne, une thérapie brève dure entre 5 et 10 séances. Parfois un peu plus, parfois moins, selon la complexité du problème et le rythme de chacun. Ce qui compte, ce n’est pas la vitesse, mais la pertinence des interventions et l’efficacité du changement.
Et si, une fois un objectif atteint, une autre problématique apparaît ou persiste, il est possible de relancer un nouveau cycle de travail, dans le même esprit de clarté et de brièveté.
Mon/ma partenaire ne veut pas voir quelqu’un pour notre couple mais je souffre, est-ce que je peux avoir un accompagnement seul.e ?
Oui il est possible de travailler un problème relationnel et de couple en étant seul.e dans l’accompagnement. La thérapie brève travaille principalement avec la personne dite « cliente du changement » puisque l’on considère qu’il est très compliqué de forcer quelqu’un à travailler sur une chose qu’il ne considère pas comme être son problème. Ainsi, si vous ressentez un souci, une souffrance dans votre couple que votre partenaire ne partage pas, nous pouvons essayer de trouver une solution pour briser ce cercle vicieux et trouver l’équilibre pour vous apaiser. Si votre partenaire change d’avis et souhaite intégrer le travail en cours de route cela est possible.
Puis-je vous voir en même tant qu’un autre professionnel comme un psychiatre ou psychologue ?
Oui, je ne suis ni psychologue, ni psychiatre. Il m’arrive d’accompagner des personnes à propos d’une difficulté précise alors qu’elles sont déjà suivies par un autre professionnel.
Si vous souhaitez un avis médical sur vos symptômes ou difficultés, je vous invite à en parler à votre médecin traitant.
Exemple : je peux aider une personne prise dans une relation conflictuelle au travail qui est également suivi par un psychologue ou psychiatre pour des épisodes dépressifs.
A quelle fréquence sont les séances ?
Une fois par semaine ou toutes les deux semaines selon votre demande et besoin. Je suis flexible et je m’adapte tout au long de l’accompagnement.
Peut-on échanger par téléphone avant de prendre rendez-vous ?
Oui bien sûr, je propose toujours un appel préalable afin de répondre à vos questions. Vous pouvez m’écrire un email ou un SMS pour convenir d’un appel.
Un remboursement ou une prise en charge par ma mutuelle est-il possible ?
Oui, certaines mutuelles prennent en charge des séances de thérapie dans le cadre du bien être. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle et je pourrai vous adresser une facture.
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