Et si le bien-être était dans la fluidité ?
Partie 5 : Notre santé mentale dépend de nos relations.
Attachement, lien et systèmes sécures
🟦 Série “Et si le bien-être était dans la fluidité ?” — Approche systémique et relationnelle dans un monde rigide.
🟦 Pour le contexte, lire la Partie 4 : Quand prendre soin de soi devient une injonction lifestyle
Pourquoi nos contextes relationnels façonnent-ils notre santé mentale ?
On entend souvent la phrase de Thomas Hobbes : « L’homme est un loup pour l’homme ». Devenue une formule galvaudée, vidée de son sens et recyclée à tout-va dans le langage courant, on l’invoque comme si elle révélait une vérité intemporelle sur la nature humaine. Pourtant, Hobbes ne dit pas que l’humain est mauvais par essence : il montre que, sans cadre de confiance et sans sécurité mutuelle, l’autre peut devenir une menace pour soi. Ce n’est donc pas une vérité anthropologique, mais un constat sur ce que produisent les contextes insécurisants dans nos relations et donc sur notre santé mentale relationnelle (insécurité relationnelle, défiance, retrait).
Aujourd’hui, l’individualisme dominant instrumentalise cette idée : on valorise autonomie et compétition, tout en demandant à l’individu de s’effacer pour contribuer à un collectif abstrait. On retrouve l’idée de la définition du bien-être de l’OMS (développer son potentiel, faire face aux tensions, contribuer à la communauté), souvent lue comme une norme de performance plus que comme un soin.
De la répression au lien : sortir de la croyance “l’humain est le problème”
Cette croyance que l’être humain serait cruel a été renforcée par des expériences de psychologie sociale devenues des références (Milgram, Zimbardo), fortement critiquées et aujourd’hui relativisées. Elles ont diffusé l’idée que l’humain est naturellement obéissant et cruel. Résultat : on contrôle l’individu au lieu de réparer les liens qui rendent la cohabitation possible. On pense répression plutôt que relation, punition plutôt que soin.
En réalité, ces comportements parfois très cruels découlent de systèmes de pouvoir, de pression ou de rupture du lien, pas d’une nature humaine foncièrement mauvaise. Cette pensée simpliste sert trop souvent à justifier des décisions liberticides pour le “bien commun”. Si l’on pose que l’humain est le problème, on cherchera à le mater. Mais si le problème vient du système qui fabrique cette logique ? Remettre en question le système est plus long et plus complexe car il demande des remises en questions et des incertitudes inconfortables. Et pourtant très courageuses…
🧭 Idée-clé : le mal-être est souvent une réaction à un contexte insécure, pas un défaut individuel.
Récits, incertitude et complexité : ce que l’on se raconte… nous tient
Ces théories simplistes sur la “nature humaine” ne sont pas des vérités scientifiques, mais des récits, des croyances. Des histoires qu’on se raconte pour donner du sens à ce qui nous échappe et pour supporter l’incertitude et l’incompréhension face aux souffrances.
Mais quand ces récits deviennent des dogmes et des réponses toutes faites, ils nous empêchent non seulement de voir la complexité du vivant, mais aussi d’être complexes et vivants. À l’étroit dans des croyances qui cherchent à uniformiser et à lisser les individus, nous perdons les reliefs, les nuances, les couleurs qui font la richesse de la nature humaine.
Les récits peuvent nous aider « à naviguer dans un océan d’incertitudes à travers quelques îlots de certitudes”, comme le dit Edgar Morin. À condition de toujours les replacer dans leur contexte, de les faire évoluer, et de les relier au vivant.
La santé mentale est relationnelle et systémique (pas un “projet perso”)
Car si les récits nous orientent et nous rassurent, c’est avant tout dans la relation vivante que nous apprenons à traverser l’incertitude. Et ce sont nos premiers liens d’attachement, avec les figures parentales ou éducatives, qui façonnent cette capacité à nous sentir en sécurité, à explorer, à nous relier.
La santé mentale est trop souvent réduite à une “gestion personnelle” (alimentation, sommeil, sport, pensées positives, symptômes), alors qu’elle est profondément relationnelle et systémique. On pourrait parler de bien-être relationnel. On entend dans « système », la famille, le couple, le travail, la communauté, le pays et, oui par extension, notre monde.
Le premier lieu où l’on apprend à vivre avec la complexité, ce n’est pas dans un programme de développement personnel mais bien dans la relation à l’autre, dès la toute petite enfance.
Les relations interpersonnelles ainsi que le sentiment d’appartenance à un groupe est, comme le dit Robert Neuburger, « une aliénation nécessaire et vitale ». Les relations permettent d’évoluer en miroir des autres, de nous humaniser grâce à des gestes et des paroles qui nous reconnaissent comme individu propre. Être en relation est un privilège précieux et c’est bien pour cela que les ruptures ou les pertes sont si douloureuses. Nous sommes ces relations et ces relations nous composent.
Mais si cette aliénation est nécessaire, elle peut aussi devenir dangereuse quand elle se fige. Sartre l’exprimait dans Huis clos à travers sa formule souvent mal comprise : « L’enfer, c’est les autres. ». Ce n’est pas la présence de l’autre en soi qui est l’enfer, mais le fait d’être enfermé dans son regard, réduit à une image, sans possibilité de se réinventer dans la relation.
Or, ce regard des autres ne façonne pas seulement notre identité, il forge aussi notre perception du monde. C’est pourquoi il est essentiel de multiplier nos relations et nos appartenances : pour croiser des regards, élargir nos horizons et éviter d’être prisonnier·e d’une seule vision. Et parce que toute relation peut se rigidifier, il nous faut préserver leur fluidité : la capacité à les questionner, les juger, les déstabiliser, les transformer et les quitter.
L’appartenance aux groupes (amical ou autre) vient s’ajouter aux relations pour apporter à notre existence une couche solide de croyances et d’intérêts communs à partir d’un mythe, d’un récit fondateur. C’est dans ces groupes que l’on ressent une solidarité, voire une loyauté très forte. Cela peut être la famille, le couple mais aussi un groupe tourné vers une idéologie. Les groupes apportent souvent un sentiment de sécurité et la reconnaissance que chacun désire. Toutefois, dépendre d’une seule communauté dominante est dangereux. Tout d’abord car cela engendre une vision très étroite du monde par le prisme de cette dernière. Puis c’est aussi le risque de s’en faire exclure ou de la voir éclater, ce qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé mentale.
Ainsi, on ne peut pas auto-exister. On doit accepter que les relations font partie de l’existence, sont l’existence. Mais il est vital de distinguer les relations qui nous reconnaissent et nous soutiennent de celles qui nous figent et nous enferment. C’est pourquoi il est si important de les connaître, de les juger, d’en prendre soin et de les étudier.
Robert Neuburger va même jusqu’à dire que le paradoxe de l’existence est que « plus on a de dépendances plus on est libre ».
Attachement sécure : le socle invisible des relations humaines
John Bowlby, fondateur de la théorie de l’attachement, a montré que nos premières relations (figures parentales ou substitutives : professeurs, nounous, grands-parents) structurent notre rapport à nous-mêmes, à l’autre, au monde. Un attachement sécure permet de développer :
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Confiance de base et sécurité intérieure ;
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Autonomie émotionnelle et régulation affective ;
-
Capacité à explorer et à se relier ;
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Résilience relationnelle (co-régulation, réparation).
Ces schémas d’attachement sécure ou insécure ne disparaissent pas avec l’enfance : ils se rejouent à l’âge adulte, dans les relations amoureuses, professionnelles, thérapeutiques et sociales. Rien n’est figé : avec le temps et de nouvelles expériences relationnelles, un attachement peut se transformer, se réorganiser vers quelque chose de plus sécure et soutenant pour la personne.
Mais lorsque la société elle-même ne propose pas de liens sécures, voire de la maltraitance, au travail, dans la cité, dans les institutions, elle ne fait qu’aggraver les blessures d’attachement au lieu de les réparer. C’est pourquoi il est primordial de penser des environnements humains qui soient fiables, empathiques et justes, et de donner une place centrale à l’écoute, à la protection et à la reconnaissance des enfants et des mineurs. L’éducation n’est pas une simple affaire de parentalité. La parentalité s’inscrit dans un contexte social qui ne peut se faire correctement si le socle et les structures sont défaillantes. C’est une double responsabilité qui doit être assumée. Trop d’adultes critiques les parents et leurs enfants sans se douter que leurs propres actions, choix et comportements participent à l’éducation des jeunes enfants et adolescents. Tout le monde est un modèle et les figures d’attachement ne se limitent pas aux parents.
🔎 Petit détour vocabulaire — En hypnose, on parle parfois de monde abandonnique pour désigner un vécu d’isolement et d’insécurité de base. Le soin thérapeutique et relationnel consiste à en sortir pour rejoindre le monde de la relation (appuis, échos, régulation mutuelle).
De l’individu isolé au système relationnel : penser la sécurité du lien
Jusqu’aux années 1950–60, la psychologie travaillait surtout sur l’individu isolé. Le contexte familial n’était envisagé qu’à travers son influence intrapsychique, sans être étudié comme un système relationnel à part entière. La théorie de l’attachement et l’approche systémique ont alors introduit la famille comme unité d’analyse et de soin : une véritable révolution clinique et politique.
Prenons un exemple : traditionnellement, une jeune fille traversant une phase d’anorexie aurait été traitée seule pour son “trouble”, considérée comme porteuse de la pathologie. Elle se serait rendue en thérapie isolée. Mais avec la thérapie systémique et familiale, les parents sont appelés à participer : on ne l’isole plus, on ne la pathologise plus. Son symptôme, replacé dans un contexte familial tendu par des parents déprimés, le symptôme de la jeune fille prend alors un autre sens : celui de mobiliser, d’appeler au changement les parents dans leurs rôles.
Ce principe vaut au-delà de la famille : les symptômes individuels prennent toujours un sens dans leur environnement. Le bien-être et le bien-être relationnel ne peuvent exister sans un contexte humain contenant, empathique et fiable, qui donne à chacun la sensation d’être vu, entendu, en sécurité et aimé.
Dans une perspective systémique, penser le bien-être implique donc de penser la sécurité non seulement comme un enjeu privé, mais aussi collectif et politique.
Ici, « la sécurité » ne renvoie ni à la répression ni au contrôle, mais à :
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Des lieux sécures pour les enfants, les jeunes, les femmes, les mères, les personnes en situation de vulnérabilité ;
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Des politiques du soin et de la relation (écoute des besoins, accueil des appels à l’aide, reconnaissance des souffrances) ;
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Des espaces publics vivants, accueillants, partagés ;
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Une culture de la nuance, de la lenteur, de l’écoute ;
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Des pratiques thérapeutiques ancrées dans le réel complexe, sensibles aux contextes, aux récits, aux systèmes ;
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Des professionnel·le·s formé·e·s à l’écoute et à la relation ;
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Des lieux de vie et de travail qui reconnaissent la fragilité comme partie intégrante de toutes vies humaines.
Quand le lien manque, les symptômes parlent
Les travaux en systémique, en théorie de l’attachement, en anthropologie et en sociologie convergent : le mal-être naît souvent d’un défaut de lien. L’angoisse existentielle ne se soigne pas à coups de recettes de mieux-être ; elle se soigne en recréant des relations sécures, vivantes et fiables. Et cela ne relève pas uniquement de la thérapie ou de la volonté individuelle : c’est un choix collectif de société.
Si tant de personnes se retrouvent isolées, ce n’est pas, pour la plupart, un « dysfonctionnement » individuel : c’est le produit de mécanismes sociaux qui écrasent et fragmentent (compétitivité, peur de l’autre, familles éclatées, urbanisation). La solitude, parfois protectrice, devient alors un piège dont on ne sait plus sortir. Elle se cache derrière des vies sociales actives, des sourires convenus. La dépression et l’anxiété apparaissent comme ses corollaires, trop souvent réduits à des pathologies individuelles alors qu’ils peuvent être compris comme des cris de détresse relationnelle.
Certains psychiatres systémiques et sociologues proposent de lire autrement ces troubles : non pas seulement comme des maladies à soigner, mais parfois comme des refus inconscients exprimés par le corps et la psyché. Le burn-out peut alors être vu comme un signal d’alarme, une résistance silencieuse à un cadre insoutenable. Robert Neuburger souligne combien la dépression est souvent « l’autre versant de la rage » : dans une société qui tolère davantage la maladie que la colère, beaucoup intériorisent leur rage en symptôme. Ce processus alimente la pathologisation : de plus en plus de personnes se croient atteintes d’un mal organique, au lieu de reconnaître qu’elles réagissent à un contexte inacceptable (injustice, violence, précarité, dérèglement climatique, guerre).
Comme le rappelle Boris Cyrulnik, « quand les mots ne peuvent pas dire la souffrance, ce sont les corps qui la racontent ». Le corps trouve toujours une manière de dire stop.
Cette lecture permet aussi de comprendre pourquoi ces formes de mal-être explosent aujourd’hui, en particulier chez les jeunes générations : elles expriment le refus d’un monde « abandonnique », où tout se virtualise et où les liens incarnés, vivants et sécures se raréfient. Comme l’a montré le sociologue Marcelo Otero, cette « expérience dépressive collective » est devenue emblématique de nos sociétés modernes : elle dit la solitude structurelle dans laquelle nous vivons. « On était seul avant l’épreuve, on demeure seul durant l’épreuve et on doit s’en sortir seul ».
Réseaux sociaux, rigidité relationnelle et polarisation
Mais alors pourquoi cette solitude grimpe tandis que les réseaux sociaux prennent une place centrale dans nos vies ?
Paradoxalement à la discontinuité de “liens” que nous entretenons grâce aux réseaux sociaux, notre capacité relationnelle est mise en péril. Seul.e.s derrière nos écrans, nous sommes connecté.e.s à des choses et des gens désincarnés de notre réalité. Nous ne sommes pas en lien mais spectateurs.
Les réseaux sociaux sont les grands défenseurs des valeurs individualistes on le sait. Concurrence, complexe, quête de la perfection, quête de vues, de richesse, injonctions paradoxales d’être à la fois unique mais conforme aux normes… Les logiques algorithmiques et la validation instantanée nous enferment dans des silos. On évolue alors dans un entre-soi appauvrissant. La confrontation d’idées, la nuance et la contradiction sont vécues comme des agressions intolérables. On n’écoute plus : on attend pour répondre, riposter, s’imposer.
Les relations se multiplient avec des inconnus, loin de nos familles ou ami.e.s, et elles se rigidifient. Et quand la relation se fige, les symptômes apparaissent.
Pourtant, rien n’est figé définitivement. La santé mentale se nourrit de mouvement, de respiration, de nuance, de sursauts : elle a besoin de fluidité relationnelle, elle a besoin de contacts et d’échanges incarnés. Chaque fois qu’un espace d’écoute sincère s’ouvre, qu’un dialogue traverse les oppositions, qu’un geste d’attention fait circuler la confiance, une brèche s’ouvre dans la rigidité.
C’est là que peut renaître une autre culture du lien : vivante, souple, ouverte et incarnée. Une culture où la vulnérabilité devient ressource, où la différence est une richesse, où la relation se pense comme un processus fluide et non comme un affrontement figé.
Le soin est social
C’est d’actualité. On le dit, on le répète. Il est temps de repolitiser le soin. La santé mentale doit être réinscrite dans une écologie du lien, dans un parcours systémique et non individualiste. Elle ne se réduit pas à des prescriptions de bien-être isolées, mais se construit dans nos manières d’habiter ensemble le monde. La santé mentale ne se réduit pas à de la pathologisation scientifique et les faits sociaux ne sont pas réductibles à de la psychologisation d’individus isolés.
Car si les contextes insécures fabriquent du mal-être, les contextes sécures peuvent, eux, réparer, soutenir, transformer. Le soin est une affaire intime et collective à la fois : il se tisse dans nos familles, nos institutions, nos espaces publics, dans la qualité des liens qui nous relient. La santé mentale n’est pas qu’une affaire de cerveau.
C’est peut-être cela, au fond, la fluidité du bien-être : retrouver des relations capables de bouger, de se réparer, de respirer. Des relations vivantes plutôt que figées, confiantes plutôt que rigides.
Notre bien-être sera relationnel ou il ne sera pas.
🧠 Zoom sur — “Le concept de ‘lien sécure’ en pratique”
Un lien est dit sécure quand il offre :
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De la prévisibilité (on sait à quoi s’attendre)
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De la congruence (ce qui est dit = ce qui est fait)
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De la reconnaissance (être vu, entendu, validé)
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De la capacité de réparation (le lien survit aux conflits, il se restaure)
➡️ Pas besoin de perfection, mais de constance et de fiabilité.
“ Être libre et être ensemble, c’est la même chose.” Hannah Arendt
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